Ce qui s’est passé avec Grivaux me questionne...
Qui sont ces nouveaux puritains qui cherchent à abattre quelqu’un qui ne leur plait pas par les éléments de sa vie privée ? Fussent-ils d’adultère ! Il me semblait qu’en France, la vie privée devait le rester, même en politique. D’où cette conception de la laïcité, de la tolérance,...
Que Grivaux ait eu une relation hors mariage, cela ne regarde que lui et sa famille... Personne d’autres. L’adultère n’est plus condamné depuis quelques décennies il me semble ? (Depuis le 11 juillet 1975 pour être exact)
On a un candidat qui retire sa candidature non pas parce que ses idées sont idiotes ou mauvaises et qu’elles ont été sanctionnées, mais parce qu’il a eu un échange privé, certes anatomiquement transparent, avec une femme qui n’était pas sa légitime.
La démocratie souffre quand on la remplace par l’avis de l’opinion publique, prise à la température de la rue et des sondages...
Je n’aurais pas voté pour Grivaux, n’habitant pas Paris et ne votant pas à droite, mais je suis encore perplexe devant le recul de nos repères politiques.
Et ne me sortez pas la "volonté de montrer la contradiction entre le discours et le pratique" sur ses valeurs familiales, ce serait indigne de mes lecteurs... On estime à 4% le nombre d’enfants dont le géniteur n’est pas la père éducateur !
Et puis, que veut dire ce "devoir de transparence" si ce n’est un puritanisme rampant et moraliste ? Sans tomber dans la gaudriole, qu’une femme ou un homme politique couche, je m’en tamponne. Du moment que cela n’interfère pas dans ses décisions d’élu.e !
Derrière cette histoire, si on ne prend que l’histoire de la bistouquette, et non l’échec annoncé de sa campagne, l’odeur de la morale rode, et cela m’effraie...
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