Sarkozy a couvé l’homme de Damas comme personne. Cette conversation révélée par Wikileaks en apporte une preuve accablante : avec les tyrans arabes, Nicolas Sarkozy s’est renié, abandonnant sans combattre les grands principes brandis pendant la campagne électorale. A sa décharge, avec Moubarak, Ben Ali et Kadhafi, il n’a pas été le seul chef d’Etat occidental à se compromettre. Mais le cas de Bachar al-Assad est différent. C’est le président français – et lui seul – qui a organisé le retour en grâce du Syrien, chef de l’un des pires régimes de la planète, dans la communauté internationale.
Depuis, pendant plus de trois ans, contre l’avis d’une grande partie du Quai d’Orsay, il a couvé l’homme de Damas comme personne, le recevant à plusieurs reprises avec tous les honneurs. En dépit des condamnations d’opposants, des tortures dans les prisons, des massacres. Le Nouvel Observateur du 26/10/11
Pendant ce temps là, Bachar écrase, massacre et anéantie tout rebellion de son peuple contre un pouvoir tyrannique...
Et l’ONU est coincé par les positions russes et chinoises...
Le conflit syrien de 2011-2012, la révolte syrienne ou la guerre civile est un conflit armé issu d’un large mouvement de contestations contre le régime baasiste qui débute par des manifestations pacifiques le 15 mars 2011, c’est-à-dire trois mois après le début du climat révolutionnaire surnommé Printemps arabe. Le mouvement, qui est violemment réprimé par les forces syriennes, se prolonge encore en 2012 et se transforment peu à peu en conflit opposant deux camps armés.
Alors que le printemps arabe s’étend à tout le monde arabe, le régime de Damas prend des mesures de prévention, maniant la carotte et le bâton en alliant répression et tentatives d’apaisement. Plusieurs appels à manifester sont lancés à partir du 4 février16, mais les moukhabarat répriment sévèrement toute tentative d’opposition. Wikipedia
