Je suis un coopérateur, militant et pratiquant. La première pierre est d’être consommateur de la coopérative [1] et la deuxième est d’en être sociétaire, c’est-à-dire, propriétaire d’une partie du capital [2]. Cette part sociale permet de renforcer les fonds propres de l’entreprise [3], de lui assurer son indépendance vis à vis des extérieurs, de lui permettre de contracter des emprunts, et de voter en assemblée générale, c’est à dire exprimer sa voix sur les orientations en dépassant le simple acte de consommer !
J’ai des parts sociales dans plusieurs coopératives dont je suis consommateur :
–L’Ouvre Boites : mon entreprise
–Crédit Coopératif : ma banque
– La NeF : mon ancienne banque
–Télécoop : mon opérateur intermédiaire de téléphonie
–Mobicoop : mon intermédiaire de covoiturage [4] –Coopérative funéraire de Nantes : j’ai eu à utiliser les services d’une entreprise funéraire et il était évident que j’aille dans ce lieu. Et je n’en suis pas déçu
–Railcoop : Un complément à la SNCF sur des lignes abandonnées. J’ai cru au projet, malheureusement, la société a été liquidée
–Coop des masques : En pleine crise COVID, remettre en place une entreprise Française de production de masques hygiéniques. Le projet était bon, mais les grands clients n’ont pas joué le jeu
Et maintenant Politis ! Mon magazine hebdomadaire d’information.
Politis, j’y suis abonné depuis plusieurs années. Très à gauche, il me permet d’accéder à des analyses de fond sur les sujets du moment, tout en étant pas noyé sous l’actualité d’un quotidien. Bref, "un must have". Il y a peu, le directeur de la publication a changé. François Longérinas est devenu le capitaine. Pour celles et ceux qui ne le connaîtrait pas, c’est un militant politique (Verts, Parti de Gauche,...), journaliste et créateur / ex-gérant de la SCOP EMI CFD qui formait des journalistes. Et par le plus grand des hasards, il a été également gérant des Editions de la FFMC à un moment historique, militant de la FFMC également, je l’ai interviewé dans le livre sur les 40 ans du mouvement motard.
Politis change son statut pour devenir une SCIC. Et évidemment, j’ai pris mes deux parts sociales.
Qu’est-ce qu’une part sociale ?
C’est un titre de propriété. Politis est une SCIC à capital variable : l’achat et le remboursement de parts ne sont pas soumis aux lois du marché. Contrairement aux actions des sociétés par actions classiques, le montant des parts sociales reste fixé à sa valeur initiale.
Parce que la presse a besoin d’indépendance, loin des prédateurs capitalistes et manipulateurs de l’information, au premier rang desquels on retrouve les grands milliardaires comme Bolloré.
Garantir l’indépendance de plume et celle économique, c’est indispensable.
Et toi, tu fais partie de coopératives ? Et tu en es propriétaire ?
Ma formation initiale est un parcours supérieur dans les sciences humaines et le travail social, car je place l’humain au centre de toutes mes réflexions et souhaits d’agir.Retour ligne automatique
Intéressé par l’insertion professionnelle à l’origine, mon intérêt pour le 19ième siècle et (…)