vendredi, 29 mars 2024|

6 visiteurs en ce moment

 

Bruno Gollnisch : provoquer pour exister ?

Date de publication :
Mots clés :

Marine Le Pen était samedi 7 avril en meeting à Lyon, le fief de Bruno Gollnisch. Ce dernier, bien que candidat aux législatives dans le Var a prononcé un propos introductif, avant l’entrée en scène de la prétendante à l’Elysée.

L’ancien candidat malheureux à la présidence du Front national apparaît de plus en plus isolé. Ayant refusé tout poste de premier plan, M. Gollnisch est quasiment absent de la campagne présidentielle de Marine Le Pen. Beaucoup de ses soutiens, comme Yvan Benedetti son ancien bras droit, ont été exclus du parti. A l’extérieur aussi, ses anciens amis comme ceux qui ont suivi Carl Lang au Parti de la France, ne croient pas qu’il puisse incarner un recours interne au FN face à Marine Le Pen.

Il lui restait sa création, son "jouet", l’Alliance européenne des mouvements nationaux (AEMN), qui regroupe divers partis d’extrême droite au Parlement européen et sur lequel il semble y avoir des problèmes.

Dans sa prise de parole à Lyon, samedi après-midi, M. Gollnisch a, comme à son habitude, fait un discours d’extrême droite très classique, vilipendant "les vieilles mules du marxisme décadent" ou en se moquant de l’accent de Mme Joly. Mais M. Gollnisch est malin : faisant mine de remercier la presse, il l’a, en fait, fait huer.

"La presse ? Il faut la massacrer !"

Croisé quelques heures après le meeting à la gare de Lyon-Part Dieu, avec des confrères de la presse écrite, nous lui faisons remarquer que c’est nouveau de sa part de faire huer les journalistes. La conversation s’engage sur un ton badin, M. Gollnisch étant adepte à la fois de l’ironie mais aussi des déclarations "limites".

"Ca ne sert à rien de faire huer la presse, il faut la massacrer !", lâche-t-il, un sourire au coin des lèvres. Il poursuit : "C’est comme ceux qui voulaient enlever le juge Lévy. Ca sert à quoi d’enlever un juge..." Notons que le gorupuscule fondamentaliste Forsane Alizza, cible des récentes arrestations dans les milieux islamistes, nourrissait le projet d’enlèvement du juge lyonnais Albert Lévy.

Un peu plus tard, alors que la conversation tourne autour de la citation, lors de la Convention de Lille le 18 février, par Jean-Marie Le Pen d’un poème de Robert Brasillach, journaliste collaborationniste fusillé à la Libération, il dit aux journalistes présents : "Vous croyez vraiment que j’hésiterais à vous fusiller ?"

A quoi joue Bruno Gollnisch ? La provocation paraît la dernière arme à sa disposition pour exister... Et il l’avoue lui-même à demi-mot, quand il lâche quelques instants plus tard, toujours sur le même ton mi amusé-mi sérieux : "Vous savez bien que j’essaie de me noircir..."

Source : http://droites-extremes.blog.lemond...

Mon flux RSS Mon compte twitter Mon compte diaspora* Mon compte instagram Mon compte pinterest Mon compte linkedin Mon compte viadeo Mon blog pro

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

 
A propos de Le blog de Guillaume
Ma formation initiale est un parcours supérieur dans les sciences humaines et le travail social, car je place l’humain au centre de toutes mes réflexions et souhaits d’agir.Retour ligne automatique Intéressé par l’insertion professionnelle à l’origine, mon intérêt pour le 19ième siècle et l’émergence (...)
En savoir plus »